inouïs limousin
Les artistes sélectionnés ont la chance de se produire sur la scène du Printemps de Bourges. Le passage au Printemps de Bourges est l’occasion pour les iNOUïS de se produire devant de nombreux professionnels et de nouer ainsi les contacts nécessaires à leur développement de carrière.
FARLOT
ïNOUïS 2023
Farlot vient de Limoges, quartier du Sablard. Une ‘ville grise’ à qui il rend hommage dans le titre du même nom, où l’on peut l’entendre dire « J’suis dans la zik pas dans la fête ». Vraiment ? Car le rappeur a cette particularité de poser sur des instru UK garage, drill, house, 2-step. Des styles tout à fait anglais, électroniques et, de fait, plutôt festifs. Mais Farlot a cette science de l’égo-trip chic, des gimmicks de piano house, des petites touches de jazz. Une teuf tout à fait musicale donc, et beaucoup d’élégance !
PHAON
iNOUïS 2022
Ce qui frappe d’abord chez Phaon, c’est cette voix singulière, théâtrale et en français, messagère de textes mystérieux et hantés. Mais ce quatuor limousin, croisé en première partie de Flavien Berger ou La Maison Tellier, c’est aussi une pop mystique aux accents rock, aventureuse dans ses structures et ses mélodies, quelque part entre Feu! Chatterton et BRNS. Un spot idéal pour ce personnage mythologique réputé pour sa beauté !
BAPTISTE VENTADOUR
iNOUïS 2020
Après avoir grandi dans un petit village du Limousin et fait ses armes comme musicien de rue, Baptiste Ventadour balade maintenant sa folk en première partie de Claudio Capéo, Soan ou Eiffel – mais jamais, ô grand jamais, sans sa guitare douze cordes. Vingt ans à peine et déjà un talent de guitariste rappelant John Butler (oui oui !) pour une gueule d’ange à la voix délicieusement rocailleuse et des textes évoquant l’écologie et la terre nourricière : difficile de ne pas craquer.
san salvador
iNOUïS 2019
Des voix et des percussions, simplement. Voilà les seuls instruments du collectif à 7 têtes du Limousin qu’est San Salvador. Histoire de copains de longue date, d’aventures et de voyages collectifs, le groupe brasse diverses musiques traditionnelles et du monde pour parler de dieux, d’amour, de guerre et du printemps. Murmures, chuchotements, chants… La formation polyphonique utilise les innombrables nuances de leurs voix et use de répétitions, de choeurs et de superpositions avec une énergie toujours intacte créant la surprise et l’enthousiasme.
NOVEMBRE
iNOUïS 2018
Ils viennent de la scène métal mais ont aussi été bercés par la culture hip-hop. Novembre est une union libre entre un amoureux de la langue française et de la force de ses mots, traumatisé par la beauté de l’écriture de Bashung ou Gainsbourg, et un musicien adepte des tempos lents, capable de transformer un mur de sons en une rythmique profonde et planante. Des textes sombres scandés dans des ambiances lourdes, Novembre fait plus que de raconter des histoires. Ils leurs donnent vie.
GAUVIN SERS
iNOUÏS 2017
Il y avait Renaud et Allain Leprest dans la voiture de son père et Gauvain Sers, à ce moment-là, regardait sans doute les passants par la fenêtre. Car ses chansons contemplent l’humanité avec la fraternité de ceux qui la connaissent depuis toujours, qu’il rêve de la fille idéale ou qu’il se souvienne de la Marche du 11 janvier 2015, qu’il s’inquiète que l’on vote pour la peste ou qu’il écoute sa maman au téléphone. Sa chanson semble faite pour créer des liens entre nous.
CARRÉ COURT
iNOUïS 2015
Une petite rupture sur le continuum espace-temps : Émilien Gremeaux et Julie Crouzillac ont donné à leur groupe un nom discrètement référencé dans les sixties les plus classieuses et prennent plaisir à explorer pop, soul, reggae ou rock avec un goût prononcé pour les petits maîtres que l’on ne trouve, aujourd’hui, qu’à l’écart des autoroutes, Sam Cooke, Nancy Sinatra, The Ronettes, Etta James.
artuan de lierrée
iNOUïS 2014
Chaque fois qu’Artuan de Lierrée monte sur scène, le public et la critique se lancent dans le name dropping : Erik Satie, Pascal Comelade, Francis Poulenc, Tom Waits, Kurt Weill, King Crimson, Nino Rotta. Et on n’en finit jamais de s’ébahir de ce maelström lettré de musiques généreuses, limpides et heureuses, de cette faculté singulière d’abolir toutes les frontières de genre et de siècle.
LIZZARD
iNOUÏS 2013
Forgé dans un Métal Progressif dont les américains ont pratiquement le monopole (audacieux, aérien, superbement mis en place…), Lizzard est pourtant un groupe 100% made in France, même si le bassiste et la batteuse sont d’origine britannique. A l’écoute la différence est ténue, si ce n’est qu’ici, comparaison est bel et bien raison et on pense à Tool, voire au très anglais King Crimson dont ils ont directement tiré le nom de leur groupe si l’on se rappelle que « Lizard » était le troisième album des londoniens sorti en 1970.